L’orgue
« L’orgue de 1940 n’avait aucun intérêt » écrit H. Lémonon. « Parce que j’étais Donatien, je m’y intéressai pourtant. C’est en 1958 que se posa pour moi le problème de faire un orgue classique à St-Donat… Pour l’amour de Bach, j’achetai une mixture de 3 rangs à Ernest Muhleisen, facteur d’orgue d’origine allemande établi à Strasbourg. Le résultat fut miraculeux, la mixture sonnait admirablement dans la collégiale ».
Après plusieurs années d’interruption, les travaux purent reprendre grâce aux bénéfices des festivals et aux subventions. L’orgue sera achevé entre 1968 et 1971 par le facteur alsacien Schwenkedel.
C’est l’orgue tel qu’on peut le voir aujourd’hui :
- Au centre, le grand corps du buffet comprend deux plans sonores : le « grand orgue » qui s’épanouit sous la voûte et donne sa noblesse à l’instrument et, au-dessous, le « positif pectoral », muni de volets et auquel le pittoresque jeu de régale donne son caractère.
La pédale selon la coutume germanique, est répartie en deux « tours », qui prennent place de chaque côté du grand corps.
- En avant, le « positif de dos » donne la réplique au « grand orgue ». Il couronne l’ensemble et lui donne sa plénitude.
Tel qu’il se présente, l’orgue de la collégiale de St-Donat, de par son esthétique sonore, se classe parmi les plus beaux instruments que l’on peut trouver en France.